Illustrations

Au début de sa carrière, Cappiello consacre tout son temps à la caricature. Puis assez rapidement, il s’en détourne pour faire des affiches avec un même succès.

Sa notoriété était devenue tellement importante que tout le monde le sollicite pour faire des couvertures de livres, de revues,  pour faire des cartes d’invitation, etc. Pendant la guerre de 14-18 il illustre des programmes de ventes ou de spectacles de charité. Sa signature est un gage de réussite.

C’est ainsi qu’il montra qu’il était aussi un excellent illustrateur.

Citons quelques œuvres  importantes qui nous montrent son talent

« Faux Départ » d’Alfred Capus (1902), Editions de La Revue Blanche, « La Carrière d’André Tourette » écrit par son beau-frère Lucien Mühlfeld (1907), édité chez Arthème Fayard, « La Princesse de Babylone » de Voltaire (1928), Edition Javal et Bourdeaux, « Le Miroir à deux faces » de Jacques Boulenger (1933), Edition Le Divan, Les œuvres de Rimbaud illustrées peu avant sa mort sont restées incomplètes et inédites (1941), …

« Le Poète Assassiné » de G. Apollinaire (1916), publié à l’Edition, « Trois Comédies » de Paul Géraldy et Robert Spitzer, paru chez Stock, « Contes & Fantaisies » de G. Courteline, paru à la Librairie Felix Juven, …

Le Cri de Paris, Vendre, Miroir du Monde, …

Entre les couvertures du Cri de Paris vers 1900 et celles de Miroir du Monde du 21 mars 1936,  on mesure, en 40 ans, tout  l’évolution de son art d’illustrateur. On part de jolies silhouettes tout en mouvement, pour arriver à une œuvre solide, équilibrée mais avec encore une pointe de fantaisie.